Le réseau routier dans la commune d’Adekar, située à 45 km de Béjaïa, se trouve dans un état peu enviable, pénalisant, par conséquent, fortement les automobilistes. Cette municipalité est traversée par trois axes routiers névralgiques lesquels ont leur importance dans la région: il s’agit de la RN12, reliant Béjaïa à Tizi-Ouzou et des CW 14 et 34. La commune d’Adekar compte une trentaine de villages reliés par des chemins délabrés pour la plupart, car ils ne sont pas réhabilités jusqu’à l’heure actuelle, d’où les mille et une difficultés de les emprunter. Certains d’entre eux seulement ont été pris en charge en attendant d’autres. Des avis de consultation ont été d’ores et déjà lancés, ces jours-ci, afin de réaménager et revêtir certains tronçons délabrés, lesquels sont impraticables au grand dam des automobilistes de la région. A cet effet, les autorités locales ont inscrit récemment des projets substantiels entrant dans le cadre de la réhabilitation de certains chemins desservant des localités isolées notamment. Il est question ainsi du revêtement du chemin communal qui mène vers le village Grounia, de l’aménagement de l’autre chemin communal qui va vers le stade du village Aït Maâmar sur une distance linéaire de 400 mètres, et enfin il y a cette opération qui a trait à l’aménagement et revêtement du chemin qui relie le CW34 au village Aguemoun sur une distance de 1200 mètres linéaires. «La plupart de nos routes sont délabrées et en proie à l’usure. Ces infrastructures ont besoin de prise en charge pour le confort des usagers. Je pense surtout aux villages isolés dont les voies qui y mènent se trouvent en piteux état surtout à la tombée de la pluie», regrette un habitant du village Tizi Ougueni.
S. Y.
