«Les discussions avec les partenaires étrangers avancent»

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«Les discussions menées avec les partenaires étrangers pour l’exploitation de l’or dans le sud algérien avancent», a affirmé, avant-hier, le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN). À une question sur la situation des mines d’or à Tamanrasset, notamment les mines de Tirek et d’Amesmessa, M. Yousfi a indiqué que l’Entreprise nationale d’exploitation des mines d’or (ENOR) n’a pas assez d’expérience dans l’exploitation souterraine de l’or. Il a souligné dans ce cadre que des discussions sont en cours avec plusieurs sociétés étrangères expérimentées pour l’exploitation de ce minerai. «Les discussions avec les partenaires étrangers avancent», a-t-il affirmé, sans citer les noms et nationalités des partenaires étrangers concernés et sans préciser les délais de lancement des travaux. Ce partenariat permettra, selon lui, d’augmenter la production de l’or selon les réserves disponibles. En ce qui concerne le partenariat de l’ENOR avec le partenaire étranger, le ministre a fait savoir que «malheureusement, la société étrangère qui détenait la majorité des actions au sein de l’entreprise a recouru à l’exploitation des couches superficielles du minerai, sans avoir élaboré un plan de développement et d’exploitation industrielle durable, empêchant ainsi l’exploitation efficace des mines d’or». Pour remédier à cette situation, M. Yousfi a indiqué que les autorités publiques avaient procédé à l’effacement de la dette de l’ENOR, en lui octroyant un crédit de près de 3 milliards de dinars. Répondant à une question sur la possibilité de réviser la loi sur les mines, promulguée en 2014 pour autoriser l’exploitation de l’or par des procédés traditionnels, le ministre a affirmé que cette loi a traité et pris en considération cet aspect. Il a dévoilé, dans ce sens, qu’une étude a été réalisée par son département ministériel sur la formation des jeunes à pratiquer l’activité minière d’extraction et d’exploitation de l’or de manière artisanale, précisant que l’extraction et le traitement de l’or, même par des procédés traditionnels, exigent un minimum de qualification et d’expertise, ainsi qu’une bonne maîtrise technique pour une exploitation optimale des ressources aurifères». Revenant à la situation des autres sites d’extraction d’or dans la wilaya de Tamanrasset, le ministre a souligné l’importance de garantir l’eau, en tant que facteur essentiel, pour l’extraction de ce métal précieux, ajoutant que ce problème (la disponibilité de l’eau) faisait l’objet d’étude.

L. O. CH

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