Les projets de RHP relancés

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Si les 159 familles de Boufhima et de Tazrout ont eu leurs décisions et vont occuper incessamment leurs logements réalisés dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, il n’en est pas de même pour celles des autres cités précaires de la ville. Les pré-bénéficiaires des logements lancés sur la route de Henia en contrebas de l’hôpital Krim Belkacem doivent attendre encore quelques mois. A rappeler que les pré-affectations leurs ont été remises en mai 2017, mais les logements ne sont pas encore livrés pour de nombreuses raisons. Après le rassemblement observé dernièrement devant le siège de la daïra, une commission composée du chef de daïra, du maire, du député M. Ahcène Mansouri et d’une délégation de la cité de l’indépendance, a été reçue par le chef de cabinet du wali en présence des directeurs de l’OPGI, de la DUC et du représentant de la direction du logement. «Les projets à l’arrêt ont été exposés à nos interlocuteurs. Chacun de son côté a pris les engagements afin de mener à terme ces logements», nous confiera M. Abdelghani Issolah, maire de Draâ El-Mizan. Selon cet édile communal, des solutions ont été trouvées pour chaque programme. «Tout d’abord, nous espérons que les 50 logements presque achevés seront livrés, en principe, le 24 février prochain», dira-t-il. Quant aux 66 autres, il nous apprendra que le reste à réaliser a été pris en charge. «Les entreprises seront engagées d’ici avril ou mai», soulignera-t-il. Tandis qu’en ce qui concerne les 32 autres à l’arrêt où beaucoup reste à faire, ils sont confiés à une entreprise.148 logements ont été lancés en 2012. Le 26 novembre 2016, l’ex wali M. Mohamed Bouderbali, en visite sur les lieux, avait donné des instructions fermes, à tous les concernés par ce programme, d’accélérer les procédures. Mais, depuis, presque rien n’a été fait. C’est dire que cette fois-ci, l’actuel wali ne veut plus entendre de ces retards, quand on sait que durant ses visites dans les communes, il n’a ménagé aucun responsable et n’a accepté aucune excuse. Ce fut le cas, dernièrement, à M’Kira o&ugrave,; en apprenant qu’un projet remonte à une vingtaine d’années, il piqua une colère devant ses interlocuteurs qui n’avaient pas d’arguments à opposer à la situation de ces logements. À Draâ El-Mizan, il est attendu aussi la reprise des travaux de la trentaine de logements sis sur la RN30 en allant vers Boghni, initialement destinés aux familles de la cité Maâmar qui, au demeurant, ont été transformés en logements sociaux parce qu’il a été décidé que les 78 familles de Maâmar allaient bénéficier de logements dans le programme des 1 000 logements du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, presque prêts à la livraison. En tout cas, des efforts énormes ont été consentis pour éradiquer définitivement toutes ces cités datant de l’époque coloniale, car une fois tous ces logements attribués, il ne restera plus de cité ni de bidonville comme celui surplombant l’hôpital.

Amar Ouramdane.

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