La JS Djermouna affiche ses ambitions

Partager

Créée en 2012 par l’association sportive de Djermouna, dans la commune historique de Kherrata, la section football de la JSD, que préside maître Belloul Amar, englobe aujourd’hui plus de cent athlètes, toutes catégories confondues.

Le club fonctionne actuellement grâce aux dons et aux cotisations des habitants du douar Idjermounen comptant plus de 24 000 âmes. Ceci au moment où les subventions des pouvoirs publics, jugées souvent dérisoires, n’arrivent jamais à temps dans les caisses de l’association. Néanmoins, ce manque flagrant de moyens financiers n’avait en rien entamé la ferveur et la grosse détermination de toute la masse juvénile de cette localité pour se ranger derrière son club de cœur pour en faire un exemple à suivre. En effet, alors que l’équipe séniors de la JSD n’a été engagée que cette saison aux côtés des juniors, les dirigeants du club se sont fixés comme objectif, l’accession en division d’honneur de la LFWB. L’équipe drivée par le futé Abdennour Khouchane aidé par un staff dévoué, occupait la place de leader avant cette neuvième journée du championnat disputé vendredi dernier. La JSD recevait, à l’occasion, son rival direct, à savoir le voisin de la JS Melbou qui lui a infligé sa première défaite de la saison sur son terrain même. Les Melbouciens, mieux organisés sur tous les plans, l’ont emporté logiquement par 4 buts à 2. Mais ce qui a marqué les esprits des visiteurs à la fin de cette affiche, c’était surtout le grand faire Play de la galerie de la JSD qui a eu une attitude civilisée malgré la douleur de la défaite ayant couté à leur équipe son fauteuil pour être reléguée à la place de dauphin avec 20 points, derrière son bourreau du jour qui en compte 22. La JSM était également félicitée pour son éclatante victoire. Pas seulement, les nombreux supporters locaux étaient admirablement encadrés par des jeunes du village vêtus des fameux gilets jaunes. Une collation a même été offerte aux présents et un nettoyage systématique du stade a été aussi opéré dans un élan de solidarité sans faille tendant à devenir une tradition à chaque fin de match de la JSD à domicile. Pour tout dire, la JSD qui canalise autour d’elle des dizaines de mordus du ballon rond de la localisé, est sans conteste un exemple de sérieux et de dévouement au service d’une cause. La ville de Kherrata qui était auparavant un bastion de la lutte armée mais aussi des douloureux évènements de mai 1945, mérite aussi un stade digne de ce nom, comme un OPOD par exemple.

B Ouari.

Partager