Les APC sous pression

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Dans la quasi-totalité des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou la formule de l’aide à l’habitat rural est très en vogue. Elle a donné de bons résultats en termes de consommation et la demande augmente d’une manière exponentielle. De ce fait, les commissions sociales au niveau des assemblées populaires communales ne savent plus à quel saint se vouer en raison de la disproportion entre l’offre et la demande. Les quotas alloués à la wilaya de Tizi-Ouzou, qui pour rappel, dispose de 67 communes, restent insignifiants par rapport à ces innombrables et interminables demandes qui se chiffrent en milliers. Les citoyens n’ont que cette formule, notamment ceux n’ouvrant pas droit au logement socio locatif et ceux résidant dans les communes montagnardes où il n’existe pas de programmes de logements sociaux faute de fonciers publics susceptibles de contenir des projets de l’OPGI. Le seul bémol à retenir dans ce chapitre, ce sont ces citoyens qui ont bénéficié des premières tranches financières pour prendre la poudre d’escampette ou abandonner carrément leurs projets. Ceux-là donnent le mauvais exemple et engendrent des problèmes pour les élus auxquels on refuse l’octroi d’autres aides en raison de la non consommation des programmes déjà accordés. Pour l’heure, nous croyons savoir qu’aucun, de ces cas hypothéquant les chances des citoyens d’obtenir ces aides tant espérées, n’a été trainé devant les tribunaux pour détournement de fonds destinés à la réalisation de logements. Il est, par ailleurs, utile de réexaminer le montant de l’aide (70 millions de centimes) qu’il faudrait revoir en hausse, car celui-ci reste dérisoire face à la cherté des matériaux de construction, mais aussi de la main d’œuvre qualifiée dans la bâtiment.

Idir Lounès.

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