«Donner une autre dimension au club»

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Le président de l’ESF Amizour, Fateh Milane, parle dans cet entretien du bilan réalisé par son équipe en championnat de la Nationale 1 après sept journées disputées.

La Dépêche de Kabylie : Quel bilan faites-vous après sept journées de championnat ?

Fateh Milane : Je dirais que le bilan est positif, par rapport à ce qui s’est passé la saison passée. Il faut dire que les ex-dirigeants du club n’avaient pas donné de la valeur à la formation. Imaginez que durant la saison écoulée, il y avait en tout 35 joueuses, alors que cette année, on est à 80 joueuses. Aussi, on commence à prendre goût à la Nationale 1, et dans certaines de nos rencontres perdues, c’était sur des scores étriqués, voire un but d’écart, et dans les dernières minutes.

Quel est votre objectif pour la saison en cours ?

En tant que nouveaux dirigeants, on ne peut prévoir un autre objectif que celui de maintenir l’équipe dans ce premier palier de l’élite du football national féminin. Partant de là notre objectif à long terme c’est l’académie qui a été lancée il y a quelques mois. Sur le plan infrastructures, on est en train d’aménager deux terrains, dont un pour l’académie et l’autre pour les entraînements des jeunes catégories. Ces terrains juxtaposent le CEM 800/300. On s’en occupe avec les responsables dudit CEM, d’autant plus qu’il existe déjà un dortoir et un restaurant. Ce qui nous permettra de transférer les joueuses qui habitent loin du chef-lieu de notre commune vers ce collège d’enseignement moyen.

Parlez-nous des jeunes catégories (U17 et U20) ?

Le parcours réalisé par ces deux catégories citées est aussi positif. Déjà pour info, la saison écoulée, on jouait avec la même équipe des U20 et U17. Mais cette année, on a déjà 34 joueuses en U17 et presque 25 autres en U20. Notre but c’est de récupérer les jeunes joueuses parties sous d’autres cieux, et ce pour la simple raison qu’avant, il n’y avait pas de moyens. Ceci, sans oublier que depuis la création du club, ce dernier avait alimenté les différentes sélections nationales de notre pays. Je vous fais une confidence, la majorité des filles d’Amizour qui sont dans d’autres clubs veulent revenir au bercail. Leur motivation est dictée par le fait qu’elles voient bien qu’il y a un véritable travail professionnel qui est en train de se faire dans cette équipe.

Qu’en est-il des moyens financiers ?

Concernant les sponsors, pour le moment, on est en train de faire des demandes d’aides à des petites entreprises, à l’image de Vita-jus de Blida et Giotti. Ce dernier est le sponsor officiel du club, en attendant mieux. Actuellement, je pense qu’on a les moyens pour terminer la saison en cours dans de meilleures conditions possibles, sur le plan pécuniaire surtout. L’année prochaine, inchallah, il y aura de bonnes surprises.

Entretien réalisé par Rahib Medhouche

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