Lors de l’inauguration de la polyclinique du chef-lieu communal de Saharidj en grande pompe le 1er novembre dernier, le wali de Bouira, Mustapha Limani, a été abordé par le personnel médical, paramédical et les agents de sécurité contractuels qui se sont plaints à lui de la précarité de leur situation professionnelle. Après avoir longuement écouté leurs doléances, le premier magistrat ordonnera à la directrice de la santé de la wilaya (DSP), présente sur les lieux, de procéder à la régularisation dans leur poste de ceux ayant cumulé dix années de travail en qualité de contractuels. La date du 15 décembre a été retenue comme dernier délai pour l’exécution de l’instruction du wali. Or, ce délai expiré, rien de nouveau n’est venu changer leur statut de contractuels. Aussi, ces contractuels que nous avons rencontrés mardi dernier font appel à Mustapha Limani pour relancer ce dossier de régularisation dans leurs postes respectifs et mettre fin à leur précarité socioprofessionnelle. Ce personnel composé de huit médicaux et paramédicaux et sept agents de sécurité a été, pour rappel, recruté par le biais de l’agence locale de l’emploi (Anem). Concernant les agents de sécurité, leur salaire actuel n’excède guère les 8 000 dinars par mois. Un salaire jugé dérisoire surtout si l’on sait que beaucoup de ces agents sont mariés et ont des enfants à charge.
Oulaid Soualah.