Couverture médicale insuffisante

Partager

La santé de proximité reste l’un des défis majeurs des communes reculées, à l’image de Chemini. Depuis des lustres, les habitants de certains patelins éloignés du chef-lieu de cette commune se trouvent contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre l’unique polyclinique implantée au centre de Chemini. Il faut savoir que les trois salles de soins aux villages Tidjounane-Taghrast, Semaoune et Boumelal affichent leurs limites, que ce soit en matière de personnel que d’aménagement intérieur. L’une d’elle, celle située Boumelal, était même longtemps fermée. Cependant, pour pallier ce déficit de couverture sanitaire, l’APC a mis au point un programme de consultations médicales, lancé mercredi dernier, au niveau des structures périphériques de la commune. Ainsi, les consultations médicales seront assurées chaque dimanche au niveau de l’unité de soins de Boumelal, chaque mardi à Semaoune et chaque mercredi à Tidjounane-Taghrast. Cependant, les habitants desdits villages attendent davantage de prise en charge, en l’occurrence une couverture sanitaire régulière. Pour rappel, certaines structures de santé ont carrément mis la clé sous le paillasson, faute d’infirmiers pouvant assurer les premiers soins. «La réforme sanitaire dont on ne cesse de louer les bienfaits n’est, en fait, que de la poudre aux yeux. Sinon, comment expliquer l’absence, sur le terrain, de cette politique de santé de proximité ? Notre salle de soins (Boumelal) est un bien du village, aménagé par la caisse du village. Ça ne coûte rien d’affecter un infirmier permanent !», réclame un habitant du village Boumelal.

B. D.

Partager