Ihamoutène et ialalène réclament leur part

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Les villages Ihamoutène et Ialalène, à la limite de la commune d’Aït Yahia Moussa, semblent ignorés par les autorités communales d’Aïn Zaouïa. C’est du moins ce que pensent de nombreux habitants en attente d’un geste de l’exécutif. Ceux-ci font état de plusieurs contraintes, à commencer par la dégradation du réseau routier. «L’état de la route desservant cette zone située, en amont du village Kantidja, illustre à lui seul le calvaire de nos deux villages, pourtant hauts lieux de résistance contre le colonialisme français», déplorent-ils d’emblée. En effet, sur plus de 4 km d’un chemin sinueux caractérisé par la présence de deux côtes presque abruptes, la chaussée est en état de dégradation totale, notamment sur la partie traversant le village Ialalène. Les travaux de rénovation d’une conduite de distribution d’eau potable et ceux du gaz ont, certes, accéléré les dégradations, «mais rien n’explique, insiste un membre du comité d’Ialalène, l’absence des autorités locales sur le terrain, ne serait-ce que pour établir une fiche technique». «De tous les projets proposés dans le cadre des plans communaux de développement, aucune opération nous n’a été accordée à nos hameaux», ajoute notre interlocuteur comme pour confirmer «le manque d’égards des autorités envers plus de 300 habitants». Même la mise en service du gaz naturel tarde en raison de réserves émises par les services gaz de la DET, qui préconisent le traitement d’un affaissement survenu à Ihamoutène par une opération de gabionnage, afin de sécuriser une conduite de gaz déterrée. Pour le moment, rien n’est fait en dépit de l’insistance des citoyens et de la SDC à régler ce problème, ce qui ne fait qu’éterniser l’attente des citoyens dans cette zone connue pour son isolement et son accès difficile. Sur un autre plan, le patelin Ihamoutène attend toujours la mise en service d’une nouvelle conduite d’eau laissée à l’abandon, en sus du réseau d’assainissement. Enfin, il faut signaler qu’en matière d’électrification rurale, les deux villages ont bénéficié d’un programme qui a pris en charge la majorité des foyers qui n’étaient pas raccordés.

M Haddadi.

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