Les parents d'élèves du CEM Ahmed Zaïdat haussent le ton et menacent de boycotter la reprise des cours, après les vacances d’hiver.
La surcharge des classes, la vétusté des locaux aussi bien pédagogiques qu’administratifs et autres carences qu’accuse cet établissement d’enseignement moyen provoquent les courroux des parents d’élèves, qui en appellent aux responsables concernés. En effet, dans une correspondance adressée au directeur de l’éducation, au wali, au maire, au chef de daïra d’Azazga et à la ministre de l’Éducation nationale, l’Association des parents d’élèves de ce collège dresse un constat alarmant sur les conditions de scolarisation des collégiens. Ladite association menace même de recourir à sa fermeture, au cas où les revendications soulevées ne seraient pas prises en charge. A rappeler que la colère de ces parents ne date pas d’hier. À la rentrée de septembre, ils avaient déjà alerté sur «la situation dramatique que vit cet établissement», en butte à de multiples problèmes, dont le plus flagrant est «le manque de locaux». Cette situation avait d’ailleurs incité les parents à ne pas inscrire leurs enfants admis en première année moyenne. La direction de l’éducation avait alors réussi à les dissuader en leur garantissant «la prise en charge de leurs doléances dans les plus brefs délais». La solution préconisée par la direction de l’éducation consistaient recours à des cabines sahariennes suivant les instructions de la ministre de l’Education. Entre-temps, l’APC d’Azazga avait donné son aval pour l’aménagement de deux anciennes classes en dur, mitoyennes de ce CEM, occupées jusque-là par les services d’hygiène de l’APC. Grâce aux parents d’élèves et à de nombreux bienfaiteurs, ladite association a pu rénover ces deux classes par la pose d’un nouveau plancher et la réfection de la toiture et les sanitaires, qui étaient dans état lamentable. Or, le rapport élaboré par l’ONCTC a remis en cause la conformité de ces deux classes. Devant ce fait, le directeur de cet établissement exige des garanties sûres avant la mise en service des deux locaux scolaires. Un revirement de situation qui s’apparente à un retour à la case départ pour les parents d’élèves, qui menacent, désormais, de recourir à des moyens de protestation plus radicaux.
M. I. B.

