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Les travaux de restauration lancés

L’APC d’Aït Yahia Moussa a réservé une enveloppe financière dans le cadre des PCD 2018 pour la prise en charge de la salle de soins de Tachtiouine.

A noter que cette structure de santé est fermée depuis 2017 parce qu’elle se trouvait dans une situation de dégradation avancée. «Nous l’avions fermée après le déplacement d’une commission mixte APC – EPSP de Boghni. L’infirmière qui y officiait a été affectée vers une autre structure médicale», explique une source proche de l’APC. Selon un membre du comité de village, les travaux de restauration sont en cours. «Pour le moment, l’étanchéité a été refaite entièrement ainsi que toute la boiserie. Les ouvriers s’attèlent actuellement aux travaux de peinture. Même le portail d’entrée a été renouvelé. Sa remise en service interviendra, en principe, durant le premier semestre de l’année prochaine», ajoutera notre interlocuteur. Concernant le logement de fonction, on croit savoir qu’il sera réfectionné dans le cadre d’autres programmes. Par ailleurs, l’on apprendra qu’une opération de rénovation de l’unité de soins de Laâzib El Madjène, dans le versant d’Ath Attella, est aussi prise en charge dans le même programme. Dans cette municipalité rurale, d’autres structures de santé de proximité, réalisées au début des années 80, attendent toujours une quelque opération de réhabilitation, dont celles de Tafoughalt et Tizra Aïssa. Sur le plan sanitaire, il y a toujours un manque parce que certains villages sont sous-médicalisés. À titre d’exemple, le versant allant d’Ath Moh Kaci jusqu’à Imzoughène en passant par Agouni Ahcène, totalisant plus de 1 500 habitants, nécessite une telle structure. «Nous avions soulevé ce problème à tous les exécutifs qui se sont succédé à la tête de cette APC depuis le début des années 2000, notre revendication n’a pas été prise en compte. Pourtant, au milieu des années 90, notre village a bénéficié d’une salle de soins. Après son lancement, elle a été abandonnée, et actuellement, elle en ruine. Nous ne savons pas à qui nous adresser pour relancer ce projet. Aujourd’hui, pour une simple injection ou un changement de pansement, nous devons louer un taxi pour se rendre soit au chef-lieu communal, soit au chef-lieu de daïra (Draâ El-Mizan), sachant que le transport public manque beaucoup vers nos villages. Nous espérons que les autorités locales prendront en charge notre doléance dans les prochains programmes. Cette structure urge dans notre village. Nous n’avons qu’une école primaire comme équipement public fonctionnel», déplore un villageois.

Amar Ouramdane

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