“Tous les engagements pris au lendemain du séisme de Laâlam ont été tenus en un temps record” s’est félicité le wali de Béjaïa, Rachid Fatmi, lors d’un point de presse qu’il a tenu en son cabinet, hier dans l’après-midi.Revenant un peu sur les dégâts occasionnés à Laâlam, Tamridjet, Melbou et Kherrata, le wali a avancé le chiffre de 223 habitations endommagées donc à raser et à reconstruire car classées rouge (103) et orange (120). Le total des tentes distribuées, s’élève à 348 unités ! Puis comme pour appuyer une gestion exemplaire de l’après-catastrophe, il a énuméré les actions réalisées et les promesses tenues : l’eau potable rétablie en 48 heures, l’école retapée avant le retour des potaches sur les bancs, la réception d’un bus promis par le ministre de la Solidarité nationale et des lots de trousseaux scolaires et chaussures pour enfants et enfin l’ambulance réceptionnée le 12 avril.La route prise en charge par le ministre des Finances lors de sa visite sur les lieux, à hauteur de quinze milliards de centimes sur 28 km sera inscrite dès juin prochain. Ce qui revient à dire que les travaux seront entamés avant la fin de l’année en cours. Quant au chapitre qui focalise l’attention des populations sinistrées, les aides à la reconstruction promises, annonce a été faite du déblocage de 50% des 50 millions de centimes promis. Ce taux exceptionnel, la CNL n’accordant sauf dérogation spéciale que 25% au départ négocié, a été obtenu et 72 familles en ont déjà bénéficié. Les autres sont encore au stade de la constitution du dossier. Signalons enfin que tous les obstacles habituels liés à l’obtention du permis de construire ont été levés. “Place maintenant à la reconstruction”, dira encore M. Fatmi.Autant de motifs de satisfaction à mettre à l’actif de l’administration dont le temps de réaction a été ultra rapide, mettant en branle des moyens humains et matériels, un peu disproportionnés peut-être (mais ne dit-on pas qu’abandance de biens ne nuit pas ?), mobilisés un peu partout et acheminés rapidement sur les lieux de la catastrophe.
Mustapha Ramdani