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“Le karaté est l’une de mes passions favorites”

La Dépêche de Kabylie : Commençons, si vous le voulez bien, par vous présenter à nos lecteurs ? Lynda Gada : Je m’appelle Lynda Gada. J’ai dix-sept ans, je suis lycéenne. J’ai commencé le karaté-do en 2000 au sein du club OMS Ath Zmenzer de ma commune au sein duquel je continue toujours à exercer cette pratique. Actuellement, je suis à ma première année cadettes et tout se passe pour le mieux pour moi. Pourquoi avez-vous opté pour le karaté plutôt qu’une autre discipline ? D’abord, à l’époque, il n’y avait que le karaté-do. Mais ce n’est pas la seule raison qui a motivé mon choix. La pratique du karaté est une discipline qui me passionne depuis mon jeune âge. Aujourd’hui, après près de six ans de pratique, je ne regrette pas d’avoir fait ce choix. On sait que vous êtes championne d’Algérie en titre, peut-on connaître vos objectifs futurs ? J’ai déjà été championne d’Algérie en minimes, en Kata et en Kumité, et cette année, grâce à mes entraîneurs qui sont les frères Hadj Ali, Karim et Said et Kahil Salah, ainsi que le soutien de mon entourage, j’ai réussi à confirmer en catégorie cadettes en m’emparant du titre de championne des moins de 55 kg. Bien avant cela, j’ai décroché plusieurs titres au niveau wilaya et régional. Pour répondre à votre question, mes objectifs futurs sont ceux de continuer à travailler. Je suis jeune et je ferai tout pour arriver au sommet et prendre part à des compétitions internationales. Comment faites-vous pour allier sport et études à la fois ?Je m’organise comme je peux pour suivre mes études et le sport. Je trouve toujours le moyen d’allier au mieux ces deux choses essentielles pour moi, à la fois, sans trop d’embrouille. Comment ça se passe avec vos parents et vos proches ? Tout se passe plutôt bien. Mes parents m’encouragent et me soutiennent et cela me pousse à faire davantage d’efforts pour ne pas les décevoir. Et les gens du village…La même chose, ils m’encouragent également et cela me fait très plaisir. Ce soutien et cette considération sont quelque chose de très motivant pour moi. Lors des compétitions, en pesant à tous ces gens, cela me donne plus d’énergie et de courage pour me surpasser face à mes adversaires.Parlez-nous un peu des conditions de travail au sein de votre club ? Je pense que sur le pan encadrement on n’a pas à se plaindre. On est bien pris en charge par des entraîneurs qui ne sont plus à présenter pour leurs compétences. Sur le plan des moyens, on s’entraîne dans une salle qui était un ancien parc communal aménagé. Je pense que c’est déjà une bonne chose. L’APC, de son côté, fait tout ce qu’elle peut pour nous apporter aide et assistance. Elle nous assure aussi le transport. Etes-vous nombreux à pratiquer le karaté ? Oui, on est assez nombreux, mais notre association qui est présidée par Hadj-Ali Karim qui est également mon entraîneur en kata, ne renferme pas seulement la section de karaté-do mais d’autres disciplines aussi. Il y a de l’aikido, du baskett et de l’aérobic en attendant de lancer le judo, prochainement. Au total, nous sommes un peu plus de trois cent (300) athlètes à pratiquer chacun son sport favori.

Entretien réalisé par S. Klari

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