La Dépêche de Kabylie : Vous avez quitté la discipline en 2001 pour la retrouver en 2005. Comment l’avez-vous retrouvée ?M. Mouhoub Salah : Tout simplement dans un état lamentable, un niveau bas, une dégradation totale et une régression du niveau technique. Sur le plan des effectifs, on est également loin des 12.000 pratiquants, puisque je n’ai trouvé que 2.268 inscrits seulement au bilan de la FAAM.
Qui vous a sollicité et pour quelle mission ?C’est M. Amalou l’ex-président de la FAAM qui a fait appel à mes services pour redresser cette situation.
Après une année peut-on affirmer qu’il y a déjà des résultats ?Ecoutez, le mal est profond pour prétendre à des résultats immédiats, mais ce que je peux avancer d’ores et déjà est que nous avons lancé pas mal de chantiers, à travers d’abord des stages techniques ; j’en suis à mon septième que j’effectue gratuitement.Ensuite la discipline a quelque peu renoué avec ses disciples puisque le chiffre trouvé a doublé et, enfin, nous avons enregistré la venue du maître le 23 et 24 juin passé. 250 athlètes ont participé à son stage. Nous comptons le réinviter en juin prochain pour un séjour qui concernera le corps arbitral et le recyclage des hauts-gradés.
Qui sont ces hauts-gradés et combien en compte votre discipline ?Le haut-gradé va de la 3° dan et plus et nous comptons seize : sept (7) 3° dan, sept (7) 4° dan, et deux 5° dan.
Quelles sont les missions dont vous a chargé la Fédération internationale ?Je suis le seul représentant officiel de la Yoseikan World fédération pour l’Afrique et les pays arabes avec les pleins pouvoir du maître et ami Mochiauki, et le président de cette instance, Martin Kurth.
On a entendu d’autres s’exprimer à votre place…C’est totalement inadmissible et faux : ni la Fédération mondiale, ni la FAAM, qui aura d’ailleurs à s’exprimer le moment voulu, ne reconnaissent d’autre expert et maître que moi-même, ni encore en Algérie, en Afrique ou au Moyen Orient.
M. O.