L’Agence générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a tenu la réunion de son bureau national, le 30 mars 2005. Plusieurs questions ont été abordées lors de cette rencontre, relatives notamment à la position de l’Association sur certains sujets tels que le dossier de la qualification, l’accord d’association avec l’Union européenne, le problème des entrepreneurs après le séisme du 21 mais 2003, et autres. Un communiqué sanctionnant cette réunion est parvenue hier à notre rédaction. Dans son allocution d’ouverture, le président national de l’AGEA, M. Khelloufi, a souligné qu’ « il n’est pas aisé pour les employeurs privés et les chefs d’entreprises de parler du pacte socio-économique tel que dicté par les conclusions fâcheuses de la onzième tripartite sans provoquer un débat de fond sur toutes les décisions et orientations émises pour consolider le système national de sécurité sociale et d’allocations familiales précisément ». A propos des problèmes des entrepreneurs après le séisme du 21 mai 2003, il est préciser que la nouvelle réglementation telle que proposée par les autorités compétentes concernant la construction est « un autre heurt, un autre obstacle auquel font face les entrepreneurs dans leur projet ». L’AGEA s’est exprimée également sur le problème de la non-conformité des matériaux de construction, surtout que ceux là sont montrés du doigt, pour sa responsabilité dans les dégâts du séisme de 2003. L’Association propose ainsi, l’installation d’une commission travaillant avec le CTC (Centre technique de la construction), pour vérifier la dite conformité. L’autre problème soulevé concerne la retenue de garantie de 1% lors de l’opération de soumission. « Cette retenue censée être remboursée au bout de 15 jours après l’ouverture de plis des soumissionnaires, atteint plusieurs mois et parfois même une année », est-il noté. Les autorités sont interpellées pour y remédier. La position de l’AGEA quant aux allocations familiales est que ces dernières sont « du ressort de l’Etat ». La décision de la tripartite d’endosser les charges relevant de ces allocations, est vue comme une source de problèmes, car pénalisante pour les entrepreneurs et la cohésion sociale. D’autres questions non moins importantes ont été abordées lors de la réunion nationale de l’AGEA, relatives notamment à la parafiscalité, l’instauration d’un avant-projet pour la réalisation de marchés frigorifiques à travers le territoire national, le problème de la qualification, le financement et bonification de taux d’intérêt, la formation des ouvriers algériens, les problèmes que rencontrent quelques 600 entreprises après la dissolution de Khalifa Bank et la BCIA, …
Elias Ben
