La psychose de la fièvre ondulante revient de plus belle, après l’apparition de nouveaux cas de contamination, notamment dans le village N’Ath Abdellah Ouali et Tiza le petit village qui se trouve à 7 km au sud du chef-lieu de la commune N’Ath Rached. Il se trouve que cette maladie est apparue pour la première fois durant l’été de 1998, où elle a touché presque un tiers des habitants dudit village N’Ath Abdellah Ouali, là où il y avait, à cette époque, des familles toutes entières hospitalisées à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira.L’apparition de la maladie, à cette période, revient en premier lieu à la sécheresse qui a touché la région, ce qui a raréfié les sources de breuvage pour les éleveurs du petit bétail, qui ont trouvé en les eaux usées un secours de dernière minute et par ailleurs, un lieu favorable au développement de toutes sortes de maladies liées au bétail (la fièvre aphteuse, clavelée) ainsi, la consommation du lait et du petit-lait de chèvres infectées était à l’origine de la propagation de l’épidémie. Partant de ce constat, les villageois, qui jusqu’alors gardent en mémoire l’épisode de l’été de 1998, ont de quoi s’inquiéter vu ce qu’ils ont vécu auparavant. Ce qui fait qu’il est temps que la Direction agricole prenne en charge le cheptel de la région en lançant une campagne de vaccination.
Fateh Semache