La circulation devient de plus en plus impossible au centre-ville de Draâ El Mizan, notamment aux heures de pointe. Ce qui empoisonne le quotidien de Aomar ou de Bouira avec leurs chargements de matériaux de construction. “A chaque fois qu’un camion passe on dirait un tremblement de terre”, nous a dit à ce propos un habitant d’un immeuble situé sur l’artère principale. Quant aux dégradations causées à cette route, elles sont nombreuses : cratères, nids de poule, affaissement. D’ailleurs, le rapiéçage en attendant le bitumage en tapis ne tient plus. Les autorités locales de l’APC comptent relancer l’idée des deux rocades prévues au sud et à l’ouest de la ville. “C’est notre priorité. Il faut que ces deux rocades soient réalisées. On fera tout notre possible pour qu’elles voient le jour. Vous voyez, la situation est devenue infernale”, nous a confié M. Saïd Dahmani, premier vice-président de l’APC. Parallèlement à ces deux rocades, notre interlocuteur nous a fait savoir qu’un grand rond-point est programmé au niveau de l’intersection des deux routes : celle de Boghni, et celle de Frikat. “Les études ont été faites à ce niveau”, a ajouté ce responsable local. Selon d’autres élus, il est attendu que le plan de la ville soit lancé. Beaucoup de transformations sont initiées tout comme réaliser un pont à proximité de l’ancien tribunal. En tout cas, la ville de Draâ El Mizan n’a pas changé de look depuis l’Indépendance.Ce qui fait dire à certains, qu’elle est encore à l’ère coloniale. D’ailleurs, elle n’a aucune architecture propre, lorsqu’on voit toutes ces centaines d’anciennes bâtisses meubler le centre-ville moderne, car ce ne sont pas les espaces qui manquent. C’est l’espoir de tout un chacun.
Amar Ouramdane
