Interpellé sur les propositions que pourrait faire la Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura à même de réussir une vraie relance économique dans la région de Kabylie, M. Medjkouh a apporté des éclaircissements brefs mais très pertinents.Il a tout d’abord soutenu que ce projet devrait inévitablement passer par une défiscalisation juste et cohérente des entreprises implantées dans la wilaya ainsi qu’une urgente mise à niveau et un aménagement des zones d’activité.“Il y a trois ans lors d’une réunion tenue avec l’exécutif de la wilaya nous avons soulevé un tas de contraintes. A cette époque, une enveloppe financière nous a été accordée, mais la somme allouée, d’un montant de 30 milliards de centimes, était symbolique. Elle a été principalement affectée pour les zones d’activité de Boghni, de Mekla, ainsi que celle de Tala Athmane. Mais depuis, on a comme l’impression que les choses tournent en rond. L’exemple le plus édifiant est celui de la zone de dépôt qui a été ignorée par tous les programmes où encore la zone industrielle de Tadmaït qui recèle d’énormes potentialités et qui a complètement sombré dans l’anonymat…”, déclarait l’invité de la Dépêche de Kabylie. Et d’ajouter : “Par ce fait, nous avons toujours demandé à ce que notre wilaya bénéficie d’un programme spécial de développement. Un véritable programme qui pourrait prendre en considération les réelles nécessités de l’ensemble des zones d’activité est présentement indispensable pour s’assurer d’un bon redémarrage économique de la Kabylie”.
A. B.