“Nous ne sommes pas prêts, il faut tout réformer …!”

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Lors du Forum de jeudi dernier, l’assistance avait accordé un intérêt particulier à l’intervention de M. Ahmed Ali, le premier vice-président de la CCI du Djurdjura. Ce dernier, qui a voulu recentrer les débats sur les véritables maux de l’économie locale et nationale dira de prime abord que “toutes les institutions spécialisées semblent tourner en rond car il y a beaucoup de blocages à tous les niveaux…”. Plus clair et tranchant, l’orateur ajoutera qu’une réforme économique d’ensemble s’impose actuellement, car dit-il, le dispositif juridique actuel est fait pour répondre à une certaine idéologie politique.“Alors on ne peut continuer à afficher des objectifs en essayant de les atteindre avec un arsenal juridique dépassé…” fulmina-t-il.Aussi, M. Ahmed Ali expliquera que, partant de là, il faut réformer tous les textes de base, le code wilayal et communal datant de 1967 et si il le faut, la constitution en elle-même. Plus que cela, l’intervenant a également soulevé les multiples incohérences constatées dans la gestion des zones d’activité dont les lois se sont finalement avérées très confuses. “On crée des jours, on injecte des projets mais on ne gère pas…”, a-t-il laissé entendre avant d’enchaîner : “On a toujours pas défini qui gère quoi et comment?”.Le représentant de la CCI du Djurdjura d’un ton ferme et résolu a fait signaler que l’Algérie n’est pas encore prête et qu’il faudrait au préalable, s’adapter avec cette situation nouvelle sinon, rien de concrêt ne se fera.

A. B.

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