Les différents bureaux constituant le SNAPAP ( Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique) à savoir ; l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la santé publique, la protection civile, le secteur des finances et les communes se sont réunis hier en son siège national pour étudier les suites à donner à leur mouvement. En effet les représentants des travailleurs au niveau de la snapap ont axé leur travail sur la journée de grève du 9 mai à laquelle avait appelé l’intersyndicale de la Fonction publique dont le snapap est partie prenante. Aussi et en dehors de cette journée de protestation, les bureaux nationaux des secteurs présents ont été chargés de préparer des actions similaires dans chaque secteur et en concertation avec d’autres syndicats autonomes en dehors du SNAPAP. A l’issue de cette rencontre le snapap a appelé ses adhérents en particulier et les travailleurs de la Fonction publique dans leur ensemble à observer une grève pour la journée du 9 mai prochain pour ’’exiger la satisfaction de leurs droits légitimes”. les revendications de cette organisation syndicale comme celles de l’IFP, tournent autour de trois points essentiels à savoir ; les salaires des travailleurs de la Fonction publique, le statut de la Fonction publique et les libertés syndicales. “La situation socioprofessionnelle dégradée que connaissent les travailleurs des différents secteurs de la Fonction publique et les atteintes aux libertés fondamentales, en particulier le déni du libre exercice du droit syndical, nous interpellent pour unir nos forces et nous mobiliser d’avantage pour mieux défendre nos revendications légitimes”, lit-on dans le document sanctionnant la réunion. Dans leurs interventions les représentants des secteurs, ont exposé la situation respective de chaque secteur.Souffrant des contraintes de l’administration quant à l’exercice syndical, Nasr Eddine Chibane, représentant de la Protection civile, a rappelé les conséquences, de l’exercice de ce droit consacré par la Constitution, sur les représentants de son secteur. En effet une décision de suspension de son poste avant d’être présenté devant la commission de discipline a été prise le 22 avril dernier. Il lui est reproché de “revêtir la qualité de syndicaliste dans une organisation qui n’existe pas au sein de la Protection civile’’. Un motif sans fondement si l’on se réfère à une directive du ministère de l’Intérieur en date du 25 août 2003 qui demande aux directeurs de wilayas, une coordination avec les représentants des syndicats dont le SNAPAP. Cette décision est venue après la suspension de Mebarki Rabah et Mourad Tchico, respectivement président de la fédération nationale de la Protection civile et son adjoint.Dans ce contexte le snapap compte saisir les organisations internationales de travail. A noter également que ce syndicat a été convié à une conférence de l’Organisation internationale du travail qui se tiendra du 31 mai au 16 juin prochain, où un débat sur le syndicalisme algérien sera organisé.
Naima B.