La Dépêche de Kabylie : Présentez-vous d’abord à nos lecteurs…K. A. : Volontiers ! Je m’appelle Karim Azeb ; je suis âgé de 24 ans et commerçant de profession. Pour ma carrière en tant que joueur, j’ai débuté à l’ES Sétif (minimes, cadets) puisque mes parents étaient établis à l’époque à Sétif, puis j’ai rejoint l’équipe de Béni Ouartilane, et ce avant d’atterrir à Béjaïa en 1998 pour jouer pendant deux saisons au MO Béjaïa en catégorie “espoirs”. Après la disparition ou la suppression de cette dernière catégorie par les instances nationale du football, j’ai décidé de raccrocher les crampons pour me reconvertir au métier d’entraîneur. Un métier qui me passionnait déjà dès mon jeune âge.Pourquoi avez-vous décidé subitement d’arrêter votre carrière de joueur à un âge où vous aviez atteint un certain degré de maturité ?Comme je viens de le déclarer, j’aime beaucoup ce métier d’entraîneur. Mon rêve de toujours a été celui d’embrasser une carrière dans ce noble métier auquel je me consacre corps et âme actuellement pour aller de l’avant. A présent, je suis à la tête des juniors de l’USM Béjaïa avec lesquels nous venons d’être sacrés champions de notre groupe. Je dois rappeler aussi qu’avant de venir à l’USMB, j’avais déjà entraîné les cadets de l’AS Taâssast (c’était mon baptème de feu dans ce métier) avant de prendre les juniors du même club lors de la saison d’après où j’ai décroché avec eux mon premier titre, celui de champion des champions.Avez-vous quelque chose à ajouter pour terminer ? Oui ! Je souhaite également à notre catégorie séniors d’accéder cette saison. En tout cas, elle se trouve en bonne voie. En ce qui me concerne, je déclare que c’est ma fin de mission à l’USMB après une saison honorable et fructueuse puisque, en plus de ce titre de champions, notre catégorie constitue également un vivier de jeunes talents. En témoigne la récente promotion de pas moins de cinq joueurs en séniors, tels que Ramdani, Aïtout, Mazouz et Hamitri. Je remercie enfin votre journal pour m’avoir donné cette occasion de m’exprimer.
Propos recueillis par B. Ouari