Une trentaine d’athlètes dont Aggoun Khoudir, Ouid Bouchiba, Zerdoum, Maâzouz, Boukenza et Moussaoui, est actuellement à pied d’œuvre pour préparer, à courte échéance, les Jeux de solidarité islamiques, dans leur première édition, qui auront lieu en Arabie Saoudite du 5 au 20 avril, jeux exclusivement masculins puisque les filles n’y ont pas droit «Pour elles, nous dira Khendrich Amar, président de la ligue d’Athlètisme de Bouira, qui nous a accompagné sur les lieux du stage, ce sera en Iran, pour la deuxième édition qui aura lieu probablement en juin. Celle-ci sera uniquement féminine». Selon l’entraineur national, Brahmia Amar «Ce stage qui s’étalera jusqu’au 12 mai, sera bénéfique pour nos athlètes qui, pour certains, prépareront d’abord les Jeux islamiques et d’autres, les filles les mêmes jeux en Iran». Vers le 12 mai, soit le 13 ou le 14 du même mois, les équipes, une quarantaine d’éléments, s’envoleront à Ifrène, au Maroc, pour poursuivre leur stage jusqu’aux championnats du monde et les jeux Olympiques.C’est sur la piste, appelée «le Grand 8», située en contrebas du complexe touristique que nous avons rencontré l’entraîneur national qui a bien voulu répondre à nos questions.D’abord en ce qui concerne les conditions de cette préparation, Amar Brahmia nous dira que «La préparation se fait d’assez bonnes conditions car la nature nous offre ce qu’elle a de meilleur». Le couac, selon lui, se trouve au niveau de la restauration qui laisse à désirer : «A croire, que ce n’est pas l’équipe nationale qui s’entraîne ici pour représenter le pays dans les défis internationaux !» s’exclame-t-il. Et d’ajouter : «Ce ne sont pas de simples touristes qui peuvent se contenter de sandwich. Il s’agit des meilleurs athlètes du moment au niveau national qui ont besoin d’une nourriture adéquate et qui répondrait aux besoins de leurs efforts physiques. Si cela continue, le grand espoir se muera en petite déception».S’agissant du site en lui-même, le coach nous dira sans ambages que «le site de Tikjda, notamment la piste qui est en voie de finition à Assouel, offre plus d’opportunité de préparation qu’Ifrène».Plus explicite, il nous dira que «l’altitude est telle qu’il y a une meilleure oxygènation. De plus, nous pouvons nous y entraîner durant 9 mois alors que nous n’en avons besoin que de 6. C’est dire que la période «ouverte» à Assouel est plus longue ici qu’au Maroc.
B. Mechoub
