L’Association culturelle “Takharoubt” d’Aït Bouaddou de la daïra des Ouadhias a organisé durant ces trois derniers jours (du 22 au 24 avril 2006), une exposition de poteries, de robes berbères ainsi que des objets traditionnels. Cette exposition, abritée par la Maison de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, a été l’occasion pour l’association, présidée par M. Bouaziz Slimane, de se faire connaître sur le jargon culturel du chef-lieu de wilaya. “C’est là une très bonne opportunité pour nous d’investir le terrain après une longue période d’absence”.Il faut dire que l’activité culturelle au niveau de la région des Ouadhias a connu, ces dernières années, un net recul après une belle époque fertile en créations artistiques et culturelles. Il va sans dire que cette situation risque de ne pas perdurer longtemps, vu le retour des jeunes aux affaires de la culture, une génération qui semble en diapason avec la culture avant tout autre chose. M. Bouaziz, nous a déclaré, en marge de cette exposition, “que l’association ne compte pas rester en si bon chemin, puisqu’elle prévoit déjà la tenue d’une série de conférences-débats avec des animateurs connus, à l’image de Saïd Khellil et de Abdesslam Abdenour, et ce dans le cadre de l’anniversaire du Printemps berbère”. Cela se fera, et bien évidemment en parallèle avec l’activité coutumière de l’association.Dans ce cadre, le président de l’Association “Takharoubt” nous fera savoir que l’installation de plusieurs ateliers de travail concernant la poterie, la tapisserie ainsi que d’autres activités culturelles, interviendront prochainement. Ceci dit, M. Bouaziz nous dira, à propos des objectifs de la manifestation organisée à la Maison de la culture : “Notre priorité est la préservation de notre patrimoine culturel et du reste nos traditions culturelles”. Il est utile de rappeler que la chorale de l’association a eu droit à une visite des coulisses de la Maison de la culture, les filles et les garçons d’Aït Maâlam ont eu à l’occasion, une discussion avec les responsables de l’enceinte culturelle, ce qui n’a pas manqué de faire plaisir aux jeunes d’Aït Bouadou. Enfin, espérant que cette ambitieuse association trouvera surtout de l’aide auprès de l’autorité locale et de la population afin de lui assurer une pérennité qui ne sera que bénéfique pour les jeunes générations.
A. Z.