l A 35 ans, Djamel Ouchallal édite son premier album après avoir passé la moitié de sa vie à chanter dans les champs du village Tagounits, à Aït Yahia, près de Aïn El Hammam. “J’ai commencé à 16 ans”, dit-il. Son album est sorti aux éditions Tadukli. “J’étais à la recherche d’un style propre à moi. Ce n’était pas facile”, justifie-t-il ce retard, car à 35 ans, il y en a qui ont déjà fait leur carrière artistique. Le 20 avril passé, il a animé la fête du Printemps berbère au village Cheurfa d’Azazga. “Ça s’est très bien déroulé. Il y avait beaucoup de monde. Le public s’est régalé”, dit-il. Djamel Ouchallal explique qu’il écrit uniquement dans des moments de forte inspiration. Son idole, est Matoub Lounès. Il aime aussi El Hasnaoui et Dahmane El Harrachi, mais Matoub reste celui qui l’a le plus influencé. Djamel Ouchallal affirme que si son premier album a de bons échos, il compte sérieusement poursuivre son chemin dans les méandres de l’art.
B. T.
