Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, est devenu un défenseur de la liberté de la presse. A l’occasion de l’inauguration d’un siège pour le club de presse de son parti, le secrétaire général du FLN a tenté de courtiser les médias en prenant leur défense et en proposant des initiatives, notamment celle relative à la création d’une commission de réflexion sur la réforme du code de l’information. « La liberté de la presse est un droit parmi les droits de l’Homme », a commencé par déclarer le chef du FLN lors d’un speech prononcé à l’occasion. Pour lui, ce droit est inaliénable. Sauf que cela ne l’empêche pas de dispenser des leçons à la profession. Le secrétaire général du FLN, qui pense que la presse « doit être le trait d’union entre le gouvernant et le gouverné », dit aussi qu’”il faut faire la différence entre l’information et le commentaire ». Pour le conférencier, le journal « ne peut pas se substituer à un parti politique, de même que ce dernier ne peut remplacer une publication ». Plus loin, le ministre d’Etat définit dans quel cadre sa formation peut contribuer à renforcer le rôle des médias. Il s’agit d’abord de créer une commission de réflexion autour du code de l’information. Faut-il le réviser ou pas ? C’est sur cette question, selon Belkhadem, que se déroulera le débat de cette commission, qui regroupera, en plus des responsables du parti, des représentants des médias.En plus de la réflexion sur le code de l’information, le FLN veut proposer un code de déontologie aux professionnels de l’information. Le but recherché à travers cette entreprise est, selon toujours l’orateur, de permettre « l’enracinement de la liberté d’expression dans la société ».
Ali B.