Nécessité d’un nouvel hôpital

Partager

La couverture sanitaire dans la daira de Ouadhias est en déça de la croissance démographique, que continue de connaître cette circonscription, qui regroupe deux autres communes, à savoir Tizi N’tleta et Ait Bouadou. Selon les chiffres du dernier recensement de la population, le nombre d’habitants avoisine les 50 mille âme avec, faut-il le souligner, une nette progression des populations urbaines.Malgré cette évolution, les infrastructures sanitaires n’ont pas connu en parallèle les changements nécessaires, puisque Ouadhias reste toujours dépendante du secteur sanitaire de Boghni. Cela est dû à l’absence d’un hôpital au niveau de cette ville, en dépit de maintes réclamations des citoyens et des autorités.En ce sens, les exécutifs communaux des APC de la daira ont décidé de coordonner leurs actions afin d’arracher l’inscription d’un projet, pour la réalisation d’un édifice hospitalier. Car, actuellement, mis à part l’existence d’une polyclinique disposant d’une maternité, d’un service des urgences, d’un laboratoire et d’un service de radiologie, la prise en charge des malades s’effectue en dehors de Ouadhias, surtout en matière d’hospitalisation.En effet, les médecins et le personnel paramédical de cette infrastructure, s’occupent seulement des consultations et des soins ne nécessitant pas d’admission, d’autant plus qu’il n’y a pas de spécialistes pour faire face à certaines urgences.A cause de cette situation, la structure sanitaire en question est devenu un lieu de transit pour les patients, dont l’évacuation se fait presque quotidiennement vers l’hôpital de Boghni.D’ailleurs même au niveau de l’établissement de Boghni, les capacités d’accueil se sont avérées ces dernières années plus qu’in suffisantes, d’où la proposition faite par ses responsables d’opérer une extension dans son enceinte.En somme, le déficit constaté dans le domaine des infrastructures de la santé dans la région, notamment les communes relevant du secteur sanitaire de Boghni, démontre que beaucoup reste à faire dans ce domaine, tant que le citoyen n’est pas pris en charge dans sa localité, comme c’est le cas à Ouadhias.

M. Haddadi

Partager