Comme partout ailleurs, les épreuves sportives du BEF ont débuté hier, pour prendre fin la semaine prochaine. A un mois des épreuves écrites qui s’étaleront sur trois jours, du trois au cinq juin prochains, les candidats seront évalués dans trois activités tout comme les années précédentes. Pour cette année, faudra-t-il le souligner, peut-être pour la dernière, il n’y aura plus de BET quand on sait que l’année prochaine ce sera le BEM.D’ailleurs, le nombre de candidats est trop réduit, environ neuf cent élèves pour les onze collèges que compte la daïra de Draâ El Mizan, si bien que deux centres d’examens ont été retenus pour abriter ces épreuves : Aït Yahia Moussa et le CEM Nouveau de Draâ El Mizan, connu sous le nom de collège de l’abattoir.Pour les moyens, nous avons appris que tout est prêt pour que l’examen se déroule dans de très bonnes conditions. Les équipes médicales, la Protection civile ainsi que les jurys sont mis sur place. Aussi, les candidats seront évalués dans trois activités : saut en longueur, lancer du poids et la course de vitesse sur soixante mètres. “Sur le côté organisationnel, rien n’a changé mais il faudra dire que le barème a subi quelques changements. A mon avis, il défavorise quelque peu le candidat”, nous a fait savoir un professeur d’EPS, membre d’une commission sous le couvert de l’anonymat, alors que d’autres estiment qu’une grande importance n’est pas encore donnée à cette discipline.L’un des professeurs a évoqué le manque d’enseignants et des aires de jeux, ce qui fait que dans certains établissements, les candidats n’ont été préparés qu’à trois mois de l’examen. “Pendant tout leur cursus scolaire, ils n’ont fait du sport que quelques mois”, a-t-il ajouté. En définitive, il est temps de prendre en charge cette manière comme il se doit. Ne dit-on pas : “Esprit sain dans un corps sain”.
Amar Ouramdane