Les habitants de la cité Haddouche, parmi les plus importantes de la ville de Seddouk, ne sont pas au bout de leur peine après moult démarches effectuées auprès des autorités locales dénonçant l’ampleur des difficultés quotidiennes qui dégradent leurs cadres de vie. M. Aoussighane Ahmed, président de l’association créée par les résidents du quartier égrène tout un chapelet de récriminations. De prime abord, ce responsable cite quatre bâtiments dont les foyers ne sont pas branchés en gaz de ville à cause du manque de colonnes montantes et de cheminées non réalisés. “Chacun renvoie la balle sur l’autre entre l’OPGI et la Sonelgaz et les seuls perdants dans ce conflit c’est bien nous”, a déclaré notre interlocuteur qui ne décolère pas et qui enchaîne : “Nous voudrions que les autorités s’en mêlent pour arbitrer ce conflit. Sans ça nous n’aurons pas de gaz, nous”. Toujours concernant ces quatre bâtiments, cette fois-ci, il pointe de l’indexe l’étanchéité défectueuse, cause de l’infiltration des eaux de pluie dans les logements situés au dernier étage. “L’humidité que provoque l’infiltration des eaux de pluie, nous empoisonne la vie avec les boursouflements des plafonds et des murs”, renchérit ce responsable. Abordant les accès et les placettes à l’intérieur de leur cité, il a dit qu’ils sont dans un état déplorable. “Depuis la réalisation des travaux du gaz de ville et la réfection de la conduite d’eau, les routes et les placettes demeurent endommagées et l’on se demande pour quand leur remise en l’état ?” telle est la question que ce pose ce mandataire qui continue dans la foulée en terminant sur le bâtiment ayant servi de caserne de gendarmerie, démoli partiellement en 2001 lors des évènements du Printemps noir. “Nous avons saisi les autorités locales pour leur expliquer les désagréments que nous cause ce bâtiment partiellement détruit et qui est devenu un terrain de prédilection des délinquants, et à ce jour nous n’avons pas reçu de réponse”, se désole-t-il. Le président de l’APC consulté à cet effet, dira : “Des démarches effectuées, nous avons appris que c’est un bien qui relève de l’OPGI. Seulement, pour agir, cet organisme attend les résultats du contrôle technique de la construction (CTC) qui doit se prononcer sur sa remise en l’état ou, le cas échéant, sur sa démolition”.
L. Beddar
