l Des pluies torrentielles sont tombées durant toute la nuit de mercredi à jeudi causant des désagréments sans grands dangers apparents, heureusement. La RN 71 était coupée sur l’axe Aït Yahia vers AEH pendant la nuit suite à un éboulement des hauteurs de l’hôtel. Selon un citoyen d’Aït Hichem : “C’est le glissement d’un talus des remblais entassés depuis les terrassements de certaines habitations”. Il nous informe d’ailleurs du déplacement du maire sur les lieux à une heure tardive de la nuit (minuit) pour décider des mesures immédiates à savoir le dégagement de la situation au niveau des villages de la commune pour intervenir dans le besoin. A Michelet-ville, même si la situation n’est pas dramatique, l’alerte a été déjà donnée dans une des éditions de “la Dépêche” pour le glissement d’une partie de la ville. Ces eaux de pluies, si les services concernés n’entreprennent pas des mesures adéquates, entraîneront des dégâts sûrs. Le responsable de la voirie que nous avons surpris tôt le matin de jeudi, à 7h, en train, lui et son équipe, de déboucher les ouvertures des avaloirs pour l’évacuation des eaux qui coulaient à flot sur la voirie, a bien accepté de nous éclairer sur cette situation qui persiste depuis toujours : “Les avaloirs existant à Michelet remontent au temps colonial, ceux installés par nos entrepreneurs sont souvent bouchés à cause de leurs dimensions insuffisantes. Les responsables ne prenaient pas en considération nos suggestions dans le passé, malgré les 31 années de service dans cette APC”. Aïn El Hammam connaît un développement des plus appréciables, son relief est certes difficile mais ne doit pas constituer un handicap pour doter la ville des moyens de prévention des intempéries et autres.
A. M. O.