l C’est la ville de Bouira qui a été choisie par Denis Dégé, animateur du Mouvement humaniste de Paris, pour animer une conférence au niveau du centre universitaire du chef-lieu de la wilaya. Une étape parmi tant d’autre à l’intérieur du pays pour convaincre la société algérienne d’adhérée en masse à ce mouvement de non violence.Le Mouvement humaniste se définit comme un courant d’opinions qui agit simultanément pour la transformation sociale et le développement personnel. Agissant dans 130 pays dont l’Algérie et regroupant selon ses statistiques près de 3 000 000 d’adhérents qui ont été recensés à travers la planète, le Mouvement humaniste se considérant ni comme étant un parti politique, ni comme une ONG, n’est également ni une religion et ne proviendrait d’aucune autre organisation. Ce courant de pensée se déclare totalement nouveau et dit offrir un regard neuf sur le monde et propose même un mode d’organisation moderne en prétendant s’imposer par différentes actions humanitaires à travers le monde. “Nous essayons de développer l’esprit de non violence et nous sommes un groupe d’un peu plus de 1000 personnes qui quadrillons les quatre coins de la planète pour expliquer ce courant” nous dira Denis qui aime à se définir comme un utopiste. En réunissant les associations déjà existantes sur le terrain les animateurs de ce mouvement veulent avant tout créer un brassage de dialogue culturel afin de permettre un développement local durable. “Nous avons déjà une expérience positive au Bénin où l’on a organisé des cours d’alphabétisation, de même nous avons pu collecter des ordinateurs auprès de sociétés françaises que nous avons envoyés au Bénin… le principe de nos actions est relativement simple : Apprendre et puis transmettre, voilà le secret de notre réussite même si nos engagements sont diversifiés et ce dans plusieurs domaines” explique Denis qui espère bien voir le Mouvement humaniste structuré en Algérie pour combattre la non-violence.
Hafidh B.