Le comité local du Croissant-Rouge vient de prendre une initiative qui honore ses auteurs. Soucieux de répondre à la demande en médicaments des malades nécessiteux, le comité local, présidé par Hakim Aït Hamadouche, a eu l’idée d’ouvrir “la pharmacie du Croissant-Rouge algérien”. Les prix des médicaments en vente dans les pharmacies donnent la chair de poule à plus d’un père de famille lorsqu’ils tiennent en main une ordonnance. Cette dernière comprend toujours au moins quatre médicaments qui reviennent à plus de cinq cents dinars. C’est donc dans le souci d’alléger un tant soit peu la facture pour démunis que la création d’une pharmacie a été décidée par le comité local du C-RA. Le principe adopté est simple et pourra être efficace, une fois les bienfaiteurs au courant de l’opération. Il s’agit, en ce début, de lancer un appel à la population pour les sensibiliser et leur demander de faire don de médicaments stockés chez eux et dont il n’en font plus usage. Il est exigé de remettre le produit dans son emballage d’origine. L’impact est double. Le geste du citoyen permet d’abord de venir en aide à son prochain puis d’éviter un gaspillage, surtout que certains médicaments sont importés à coup de devises. Le C-RA d’Aït Yahia s’est, jusqu’à présent, distingué à chaque fois que les démunis ont eu besoin de son aide. Nous citerons à titre d’exemple, les circoncisions collectives, les couffins du Ramadhan ou encore la distribution de livres. Une fois encore, le C-RA se distingue, pour venir en aide aux citoyens, dans un domaine aussi sensible que la santé. Quant à la future pharmacie, elle est d’ores et déjà confiée à Aït Rabah, qui est chargé de distribuer les médicaments, grâcieusement bien entendu, suivant les nécessités et les disponibilités. Il reste aux bonnes volontés de penser à l’alimenter.
Nacer B.