l Quarante-deux citoyens militants et sympathisants du FFS ont été arrêtés à Bordj Bou Arréridj par les services de police. Ils sont admis en référé et le procureur du parquet de Bordj a requis 6 à 8 mois de prison ferme contre les prévenus, le procès s’est tenu lundi. Ce sont des citoyens de deux communes de la ville de Bordj Bendaoud et El Kseur, qui se sont insurgés et sont passés à l’action, pour organiser une marche de protestation contre le choix d’un terrain par l’administration de la commune et de la daïra, pour l’implantation d’un lycée. Les services de la police sont intervenus pour disperser les protestataires en colère en usant de moyens répressifs et procédant à des arrestations dimanche dernier. Le chef d’inculpation retenu est l’attroupement sur voie publique et manifestation non autorisés. Lors du procès, les élus locaux du FFS ont apporté leur plein soutien aux 42 militants et sympathisants arrêtés, qui ont pu faire appel à un avocat pour leur défense. La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) s’est saisie de ce dossier dans les 48 heures qui ont suivi l’arrestation tandis que le FFS a demandé à son collectif d’avocats de se charger du dossier. Toutes nos tentatives de prendre attache avec la direction nationale ont été vaines. C’était hier le silence-radio au parti, en attendant de cerner correctement les contours de cette affaire.
B. T.