l Louable initiative que celle prise par les enseignants du français au CEM Taourirt-Ighil ce lundi. Une exposition des réalisations des élèves durant l’année scolaire a été organisée avec en prime, un récital artistique (chants, poésies). Les élèves étaient aux anges, surtout ceux dont les travaux ont été exposés. Recueils de contes, bandes dessinées, dossiers documentaires, herbiers, dossiers des personnages de contes (ogres, ogresses, fées; monstres, géants, princesses) presque tous les projets destinés à la première année moyenne étaient là. Les travaux, c’est vrai, sont d’inégale valeur, il y a ceux qui mériteraient d’être édités tant ils ont été bien travaillés et après être sortis de l’imagination des enfants et d’autres qui ont été repris, copiés, mais qui ont quand même le mérite d’avoir poussé les élèves à des efforts de recherche. Les élèves de Mme Aoudia, qui ont gratifié l’assistance de chansons enfantines et de fables “mimées”, ont fait forte impression et ont fait dire que même sans moyens quand la volonté existe, on peut toujours animer la routine scolaire. Car en matière de moyens pédagogiques mis à la disposition des élèves, au CEM Taourirt-Ighil, on peut dire que c’est le “chômage technique”. Alors que la nouvelle pédagogie demande d’énormes moyens pour sa mise en œuvre et sa concrétisation, l’école ne possède même pas de réseau graphique. Aussi, tous les projets réalisés qui ont été faits aux seuls frais des élèves (feuilles, chemises cartonnées, reliures…), sont du fait de la débrouillardise des élèves. En tout cas, les élèves et les professeurs ont été contents de cet événement qu’ils promettent d’ériger en tradition, qui devrait se perpétuer dans l’école en y apportant toujours des améliorations.
Boualem B.