La culture, ce mal de la wilaya

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La matinée de la journée d’hier a été consacrée par l’APW de Bouira à l’étude des dossiers concernant l’environnement, la culture, les affaires religieuses, l’action sociale et les visites sur le terrain de la commission. Si pour l’environnement, les élus du peuple ont survolé le dossier qui comporte deux projets d’une valeur de 190 000 000 DA. Celui de la culture a, par contre été au devant de la scène. Et pour cause, la direction de la culture a été assez sévèrement critiquée par les élus intervenants. Le premier élu a lu un réquisitoire à l’encontre de cette direction. Il dira en substance que “Bouira est totalement absente”. Pour étayer sa thèse, il citera d’abord l’exemple du manque flagrant de bibliothèque au sens propre du terme. “Les seules bibliothèques qui existent ne sont dotées de de manuels scolaires et de livres à résonance religieuse”, précisera-t-il. Sinon rien. Il complétera son argument par un exemple concret concernant une annonce placardée concernant un stage de coiffure à Sour El Ghozlane où le centre culturel serait impliqué. L’élu en question se posera la question : “Ce genre d’activité relève-t-il du domaine de la formation professionnelle ou de la culture ?”. Comprendre par là que la culture à Bouira a dévié de sa trajectoire et des objectifs pour lesquels la direction est conçue.Un autre élu ciblera la direction de la culture sur le retard accusé concernant les travaux de réfection de la salle des fêtes de M’chedallah. Le directeur de la culture tentera de se justifier d’abord en assurant que “des bibliothèques sont programmées au niveau de chaque daïra de la wilaya”. En ce qui concerne les activités, le même responsable de la culture fera savoir que “des écrivains de Bouira ont été honorés et que prochainement une poétesse le sera également pour son nouveau recueil de poésie”.

B. Mechoub

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