Il nous vient de Saharidj avec un nouvel album diversifié en matière de thèmes abordés. Le jeune Mouloud Oualbani vient de mettre son dernier produit sur le marché intitulé Anevdou tiklli, qui est également le titre phare de cet album paru aux éditions Gouraya Music. Composé de six titres les sujets traités se veulent engagés à l’exemple de Anida Andou (où allons nous ?), dans lequel l’artiste brosse un tableau peu reluisant en décrivant la misère sociale d’une jeunesse marginalisée. Double interrogation dans le titre Aygher Aygher, où le chanteur se demande d’où proviennent les maux qui rongent la société. Le tout sur une musique rythmée et entraînante. Toujours dans cet album mais sur un tout autre registre, des chansons plus gaies mais néanmoins mélancoliques, comme c’est le cas pour Tezouadj (elle s’est mariée) qui laisse le chanteur affecté par la douleur du mariage de sa dulcinée. Des thèmes que certains trouveront un peu fleur bleue et bucolique, mais toutefois inspirés de la réalité quotidienne. Cela dit, on retrouve dans les paroles de ces chansons, de véritables trésors du terroir, où d’anciens proverbes sont revisités par le jeune artiste. Un album qui risque de plaire aux mélomanes à l’exemple de sa première K7, sortie en 2001.
Lynda O. A.
