La salle de fortune qui sert de lieu d’entraînement aux pugilistes d’Ath Ouaguenoun connaît des travaux de tardent qui traînent, malheureusement, à être achevés. Pis encore, les aménagements de cette installation sont, ces jours-ci, à l’arrêt. Pour rappel, l’ASC a, depuis sa création, enfanté de brillants athlètes qui se sont distingués là où beaucoup ont échoué.D’ailleurs, aujourd’hui, certains boxeurs de l’ASCO font le bonheur des clubs français, à l’image de Kamel Ikène. En outre, il est aussi utile de noter que le champion d’Algérie en titre, Amari, a pris part aux épreuves du championnat du monde sous les couleurs de l’ASCO. Cela sans parler des six champions d’Algérie en titre, toutes catégories confondues, que renferme le club. Ainsi, il faut dire que ces performances ne sont pas étrangères au travail colossal que fournit l’entraîneur Serdjane qui s’investit corps et âme pour faire propulser les jeunes talents dont regorge la région afin de s’imposer devant les athlètes mieux lotis sur tous les plans. Cependant, l’arrêt de l’activité du club tombe tel un couperet, car cette mise en veilleuse de la section pourrait hypothéquer l’avenir de ces jeunes pugilistes ayant, par le passé, représenté dignement la région. Toutefois, pour éviter à la discipline de sombrer définitivement dans l’hibernation, les dirigeants du club demandent aux responsables de la direction de la jeunesse et des sports de songer à braquer leur regard sur cette section. En outre, le président de l’ASCO souhaite que, du moins pour le moment, la DJS puisse prendre en charge le salaire de l’entraîneur, une manière de recomposer les efforts de cet éducateur qui a tant donné à la discipline.
A. Hafid