Face aux nouvelles mesures de la caisse nationale d’assurance (CNAS) inhérentes aux remboursements des frais médicamenteux uniquement sur la base des tarifs de référence et non plus sur la base du prix public algérien (PPA), et ce depuis le 16 avril 2006, beaucoup de citoyens se rabattent sur ces médicaments génériques ou les tarifs de référence sont les mêmes que ceux qu’on paie en pharmacie.Mais, paradoxalement, il n’est point évident de trouver toujours ces fameux médicaments génériques particulièrement les antibiotiques. “J’achète un antibiotique quatre fois plus cher que ce qu’on me rembourse !” Dira un père de famille qui ne cache plus son incompréhension, voire sa colère. En fait, c’est exactement le même problème qui se pose avec ces autres frais médicaux telles que les consultations. Ces dernières sont remboursées comme suit : 40 DA pour une consultation chez un généraliste et 80 DA pour “une spécialisée” alors que les patients s’acquittent pour les mêmes consultations respectivement de 300 et 600 DA, voire plus, selon les cabinets et les régions.BIen plus, les remboursements des radios, échographies, lunettes, … sont quasiment insignifiants par rapport aux prix réels déboursées par les patients.
I. Lounès