Une férue des arts martiaux

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Après avoir pratiqué durant plusieurs années, le koshiki et pris part à de nombreuses compétitions dans cette discipline, elle s’est reconvertie dans la pratique d’un autre sport de combat, à savoir la boxe chinoise. “C’est en 1994 que j’ai débuté à Ouaguenoun où j’ai pratiqué le koshiki durant plusieurs années. En 2003, j‘avais pris part au championnat d’Algérie, au cours duquel j’ai décroché la médaille d’argent. Juste après cette consécration, je me suis reconvertie en optant pour la boxe chinoise à Tizi Ouzou sous la houlette de l’entraîneur Madouni». Apres une année de pratique dans cette nouvelle spécialité de sports de combat, cette jeune “militante” des arts martiaux s’est vue propulsée à la tête d’une section mixte en qualité à la fois d’encadreur et d’entraîneur à Akaoudj. “En 2004, comme je suis une passionnée des sports de combat, j’ai choisi de me passer du koshiki où c’est beaucoup plus le kata qui domine et opter pour la pratique de la boxe chinoise, un vrai sport de combat, qui me convient mieux. Mais une année plus tard j’ai lancé une section mixte à Akaoudj, affiliée à l’ASAM Bounouh dont je tiens à remercier le président, Madjid Gadoum pour ses conseils et son aide précieuse». Dans cette reconversion, la jeune demoiselle d’Akaoudj a plutôt fait une entrée fracassante avec une première participation au dernier championnat de wilaya de boxe chinoise qui s’est déroulé à Tigzirt avec, en prime, plusieurs podiums dont deux médailles en vermeil. «Pour une première participation, je dirai que c’est pour nous une grande réussite. Vous savez, arracher plusieurs trophés devant des adversaires plus aguerris et plus expérimentés, je pense que c’est une grande performance. Nos jeunes athlètes se sont illustrés de fort belle manière et cela fait évidemment plaisir et nous encourage à aller de l’avant».Confortée par ces résultas, Nabila qui aurait voulu dans un premier temps rejoindre l’US Akaoudj avant d’être contrainte de s’affilier au sein de l’ASAM Bounouh, ne désespère pas de créer sa propre association sur place, dans son village, où elle assure les entraînements à ses poulains dans une salle privée. «Dans un premier temps, j’ai souhaité m’affilier avec l’US Akaoudj mais, malheureusement, mon vœu n’a pas été exaucé. Après ça, j’ai dû le faire avec l’ASM Bounouh pour pouvoir participer aux compétitions. Mais aujourd’hui, je pense que le moment est venu d’essayer de m’entourer de quelques personnes qui voudraient bien m’aider pour créer une association spécialisée dans la boxe chinoise au niveau du village d’Akaoudj», a-t-elle dit. Espérons que son appel trouvera un écho chez les responsables concernés afin de l’assister dans ses démarches pour la création de cette association qui ne peut être que bénéfique pour les jeunes adeptes de la boxe chinoise dans la région.

Salem Klari

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