18 projets inscrits pour cette année

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« Nous avons enregistré cette année 18 projets d’un montant de 6,5 milliard de Dollars », c’est ce qu’a avancé, Baghdadi Abdelmadjid, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), lors d’un débat organisé hier au centre de presse d’El Moudjahid, sur les investissements en Algérie, nationaux et étrangers.Pour promouvoir l’investissement il faut l’intervention de l’Etat, de l’entreprise et du développeur du projet. De l’avis de Rebrab Issad, Président directeur général de Cevital, L’Etat doit s’impliquer dans l’éducation et la formation des cadres supérieurs, dans l’aménagement du littoral et le développement des infrastructures (routes, ports, aéroports,…), « il doit être un Etat facilitateur d’investissement » a-t-il dit. Le rôle de l’entreprise s’inscrit dans l’étude du marché qui est la première démarche dans tout investissement, et l’équipement de dernières technologies qui permettront la compétitivité internationale. La sécurité des projets et des investisseurs est assurée par le développeur des projets. L’investissement doit assurer une réglementation transparente pour l’entreprise.L’investissement en Algérie est en nette amélioration d’après Baghdadi, l’économie a évolué de 2%, le taux d’intérêt est de l’ordre de 6% et le taux de chômage est aujourd’hui à 15%. Pour l’année 2005, l’ANDI a enregistrée 2255 projets d’investissement hors hydrocarbure avec un montant de 512 milliards DA, dont 37 étrangers avec 351 milliards DA, l’agence dispose de 11 guichets opérationnels, elle mettra en place prochainement trois autres au niveau de Bejaia, Laghouat et Tiaret. « Nous avons reçu plus de trois milles visiteurs venant pour s’enquérir de l’état d’investissement en Algérie » a-il mentionné. Il a montré également les défis que l’Etat doit relever à savoir la diversification de l’économie et la multiplication des petites et moyennes entreprises, « l’Etat qui possède à l’heure actuelle 300 000 PME, doit aller jusqu’à 800 000 PME pour subvenir aux besoins de ses habitants ». du point de vue risque pays, il a indiqué qu’elle a évoluée graduellement, après avoir été classé au 6ème rang dans les années 90, l’Algérie est actuellement selon l’Organisation pour la coopération et développement économique (OCDE), au 3ème rang. Pour le secteur de l’agriculture, Rebrab a affirmé qu’il rapporte 8,5 milliards DA « Nous pouvons investir encore plus dans ce secteur car il constitue un des piliers de l’économie algérienne », sur le plan industrie, 25% seulement du territoire national est exploité. Le secteur du tourisme manque également d’investissement « Nous devons investir dans tout les secteurs même si nous manquons de capacité d’absorption en matière d’investissement ».

Wahiba Aït Youcef

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