Le directeur de l’éducation de Tizi Ouzou a été le point de mire des syndicats autonomes de l’éducation et de la formation, lors de la conférence de pressez animée hier après-midi, au siège du satef, conjointement par le satef, CNAPEST, l’EMPF, la coordination des vacataires et l’association des parents d’élèves “pour le satef, la nomination de l’actuel de semble répondre à cette logique de pourrissement tant qu’il n’a pas cessé durant près de deux ans, de faire dans l’exclusion, le mépris et les provocations au point où il est devenu, aujourd’hui, une source de conflits et un facteur de blocage de toute solution. A cet effet, nous demandons le départ du directeur de l’éducation”, déclare, Salem Sadali, coordinateur du satef. Et d’ajouter : “Ce responsable n’a absolument fait aucun effort pour alléger nos tourments. Quand les travailleurs du secteur sont réduits à quémander le fruit de leur sueur. Quand, en l’absence d’une véritable direction de l’éducation, aucun recours n’est possible pour des travailleurs vivants dans des situations inextricables depuis des années.Quant les salles de classes, pour certaines, dépourvues des équipement les plus rudimentaire (chaises, tables, tableaux, éclairages, moyens de chauffage…)”. De plus, le responsable en question a tenu à dénoncer “l’insécurité régnant dans les établissements scolaires”, tout en mettant l’accent sur la profilération de la drogue, violence, toxicomanie et autres fléaux, par ailleurs, le représentant du satef n’a pas manqué de préconiser et de proposer d’intenses démarches, afin d’en finir avec cette “situation désastreuse”. “Nous comptons établir un rapport commun sur la situation du secteur et de dégager des revendications pertinentes et consensuelles, constituer une délégation commune pour porter ces revendications auprès des hautes autorités locales et nationales, et surtout constituer pour la défense et l’émancipation de l’école publique”, annonce le même coordinateur. De surcroît, l’intervention des autres syndicats a été axée sur le non-règlement financier des travailleurs notamment des vacataires qui, selon eux, souffrent d’une “indifférence” de la part de la direction de l’éducation, “personne n’a tenté de nous aider pour pouvoir enfin récompenser nos efforts”, indique M. Dahmani, responsable de la coordination des vacataires. Pour le représentant des parents d’élèves, en l’occurrence M. Aït Belkacem, “les revendications des travailleurs de l’éducation sont légitimes, puisqu’il s’agit de l’avenir de leurs enfants”. De plus, un plan de mesures urgentes a été établi par les syndicats sus-cités. Entre autres, on retiendra “l’envoi d’une commission d’enquête sur la gestion de la DE, la nomination de nouveaux responsables sur la base des critères de compétence et d’intégrité, la dissolution de l’actuelle commision des œuvres sociales et l’éléction démocratique d’une CWOS représentative, la génération du préscolaire, surtout pour les régions montagneuses”. Enfin, la rencontre sur le secteur de l’Education devant regrouper hier les syndicats autonomes de l’éducation au niveau de la Maison des droits de l’homme de la ville des Genêts n’a finalement pas eu lieu, en raison de la non-disponibilité des locaux. “Cet incident n’est pas fortuit, car on commence à se rendre compte que notre structure dérange à plus d’un titre”, conclut-il.
Lyès Baloul
