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Infrastructures défaillantes

Parce qu’elle ne dispose pas suffisamment de terrains domaniaux pour son développement, la commune de Tizi N’berber, relevant de la daïra d’Aokas, accuse un retard flagrant en matière d’infrastructures, et les budgets sont largement insuffisants. Non seulement ces infrastructures ne répondent pas aux demandes accrues de la population, mais, la plupart des projets réalisés restent inexploités.Il s’agit, en effet d’un établissement scolaire implanté à Tazrout, dont les travaux sont achevés et pour lequel l’ouverture semble être renvoyée aux calendes grecques, à cause du nombre insuffisant d’écoliers. Même constat pour le stade communal 5 ans après sa réalisation, son terrains boueux, sous l’effet des eaux qui s’y déversent, ne répond point aux normes de la pratique de l’activité sportive, pour ainsi dire la piste qui y mène est à la limite du praticable. S’agissant de la route qui lie “Tizi” et “Ighil N’ourouag”, depuis son prolongement en 1988, son bitumage n’a pas encore été effectué alors que des promesses se répètent à l’approche de chaque élection locale. Il faut dire que les élus locaux ont consacré, dans leur programme électoral, une part importante à la réalisation et la réfection des infrastructures. Les citoyens qui prennent leur mal en patience scrutent l’horizon en attendant la concrétisation des promesses faites par les élus.

Salim Nasri

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