Les représentants syndicaux des employés du ministère du Commerce brandissent la menace d’une grève nationale, au cas où la tutelle demeurerait insensible à sa plate-forme de revendications moult fois mise en avant.A l’issue de l’assemblée générale extraordinaire tenue avant-hier à l’hôtel Soummam de Boumerdès, les secrétaires généraux des syndicats des directions de commerce de 44 wilayas ont, à l’unanimité, décidé d’adresser un ultimatum de 10 jours au département ministériel concerné. L’ultimatum fera office, a-t-on précisé de dernier avertissement notifié à celui-ci pour faire prévaloir leurs droits socio profesionnels. Parmi les principales doléances, il y a la révision du statut particulier des personnels affiliés au corps spécifique de l’administration du ministère du Commerce, la révision du régime indemnitaire et notamment une prise de mesures veillant au renforcement de la protection des agents exerçant leur mission sur le terrain et surtout l’affectation d’un local. Le secrétaire du SNPC, Messaoud Keddad, est monté hier au créneau pour dénoncer les “atermoiements du ministère du Commerce”. N’ayant pas honoré ses engagements, en dépit des différentes correspondances qui lui ont été adressées, ce département laisse une situation jugée peu enviable pour le personnel. On se demande pourquoi le ministre du Commerce, Nourredine Boukrouh, “persiste dans une attitude négative”, vis-à-vis des doléances des travailleurs.Doléances qualifiées de légitimes par le secrétaire général du SNPC. Lors de ce conclave, on a fait également état de ces agressions dont fut victime le personnel dans l’exercice de ses fonctions. On cite ces articles de presse nationale ayant rendu compte, à maintes reprises, de cas d’agressions à l’encontre d’agents du commerce, contrôleurs des prix et de la qualité, et ce, dans différentes localités du pays.
Salim Haddou