l C’est dans une salle archicomble que s’est déroulé l’exposé de Mme Belhamri, ingénieur chargé de l’arboriculture a la DSA, assistée de l’institut de l’arboriculture fruitière.La conférencière a présenté le cerisier, cet arbe rustique introduit au début du siècle chez nous et qui s’est par la suite adapté dans différentes zones du pays. Il faut dire que cette culture craint les chaleurs estivales et ne prospère que sur les ubacs en Kabylie, c’est à dire sur les versants les moins exposés au soleil. L’exposé, axé sur les proccupations d’ordre tchnique, a précisé les conditions qui doivent prévaloir lors de la création d’un verger de cerisiers. La conférencière s’est étalée sur les normes techniques recommandées, tant sur le plan des densités de plantation, que sur les soins à apporter au verger… Le cerisier en montagne a grandement souffert ces dernières années de la sécheresse mais aussi d’un parasite redoutable, qui s’attaque aux arbres fruitiers. Si l’adulte attaque les parties tendres, feuilles, bourgeons et jeunes pousses, ce sont les larves scorpioïdes qui causent les ravages mortels. Elles s’installent au niveau du collet, au point de départ des grosses racines et creusent des galeries à l’aide de leurs mandibules adaptéespour sucer la sève. L’arbre dépérit en commencant par les parties hautes qui sont les premières à souffrir du manque de sève, ce parasite est responsable en grande partie de l’affaiblissement, voire l’extinction du cerisier dans certaines zones jadis réputées pour leur production de ce fruit si prisé. Après celle de M. Ouali, chargé du FNRDA à la dsa, cette conférence est la deuxième du cycle prévu par les services agricoles pour essayer de sensibiliser les gens sur l’importance à donner à la culture du cerisier.
M. Amarouche