Dégradation d’infrastructures

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L’avertissement lancé par les citoyens du village Aggache, pour protéger leur route par tous les moyens, à l’intention des autorités locales et l’entrepreneur qui intervient sur le projet de la ligne de haute tension rapporté dans notre livraison du 17 mai en cours et faisant état de la circulation d’un gros engin à chenille sur la route récemment goudronnée, ne semble pas être pris en considération ni par les responsables municipaux et les éléments de la brigade locale de la gendarmerie avisés de vivre voix par les citoyens ni encore moins par le maître de l’œuvre qui est Sonelgaz et le maître de l’ouvrage, un entrepreneur égyptien. L’engin en question a recommencé ce samedi et la réaction des citoyens ne s’est pas fait attendre (comme promis). A peine la pelle de type poclain à chenille a franchi une dizaine de mètres sur le tronçon que Ath Aggache accoure et lui barre le passage en intimant au conducteur “gentiment mais fermement”, l’ordre de rebrousser chemin, ce que ce dernier a fort heureusement fait sans rouspéter. Rappelons que pour parvenir à cette route, l’engin a traversé le Centre-ville et a même fait subir des détériorations à la RN 30 récemment réaménagée sur une enveloppe d’un milliard de centimes et cela sans faire réagir, aucun organisme de l’Etat chargé de la gestion et la protection de ces infrastructures publiques, un marasme compensé heureusement par le civisme des citoyens qui se déclarent mobilisés pour protéger ces acquis arrachés de haute lutte. Comme rapporté dans le premier article, une piste praticable a été nouvellement réalisée par les services des forêts parallèlement à cette route que les engins de cet entrepreneur peuvent utiliser sans causer de dommages pour parvenir a leur lieu de travail, le seul avantage que présente la route goudronnée par rapport à cette piste est un léger raccourci, ce qui légitime la réaction des riverains est l’actuel état de leur route dont la légère couche de bitume a fendu comme du beurre suite à la canicule qui sévit depuis quelques jours.

Omar Soualah

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