Le développement de n’importe quelle région passe avant tout par l’état de son réseau routier. Effectivement, c’est une condition sine qua non quand on sait que les entreprises ne se bousculent pas pour arracher les marchés proposés par les zones rurales. Car les entrepreneurs, chasseurs de sous et bons comptables, savent qu’ils paieront chèrement les frais de transport relatifs aux matériaux de construction. A M’kira, le réseau est entièrement délabré. Certaines opérations de réfection sont retenues et inscrites. Seulement, nous avons appris que le revêtement de la route reliant le chef-lieu Tighilt Bouguenni à Tamdirt par Bouhadj est le plus important. “C’est un axe dont vont bénéficier plusieurs villages et hameaux. Il y a lieu de dire que ce chemin communal de dix kilomètres est un raccourci pour rallier la RN 68 qui mène à Chabet El Ameur et aux Issers. Si ce chemin a été retenu c’est parce qu’il ne faut pas oublier qu’il est en dégradation avancée, si bien qu’il avait soulevé à maintes reprises la colère des citoyens”, nous a expliqué un responsable local. Le revêtement de cette route est arrivé au bon moment. Cela évitera les casse-tête quotidiens aux usagers. Ainsi, il préservera le parc automobile privé et aussi celui de la commune, assurant notamment le transport scolaire des collégiens et lycéens. “Ce sont ces infrastructures de base qu’il faudra consolider”, a signalé un membre d’un comité de village de la région. Le choix des entreprises est fait. “Les travaux vont démarrer incessamment. En plus du revêtement, les accotements et les fossés seront réfectionnés”, a ajouté notre interlocuteur. Dans cette localité où pratiquement tous les chemins montent, d’autres accès attendent des travaux : rapiéçage pour certains, bitumage pour d’autres. En outre, le chef-lieu va bénéficier, lui aussi, d’un bitumage en tapis.
Amar Ouramdane