l L’écrivain brésilien Paulo Coelho a terminé mardi un périple ferroviaire de deux semaines à travers la Russie qui était aussi une tournée de promotion de son dernier livre traduit en russe, “Le Pèlerin de Compostelle”.“J’ai réalisé mon rêve, voyager sur le Transsibérien et rencontrer mes lecteurs”, a dit Coelho à son arrivée à Vladivostok, sur les rives du Pacifique.Le voyage de 9.288 km l’avait conduit auparavant dans les villes d’Ekaterinbourg, de Novossibirsk, de Krasnoïarsk et d’Irkoutsk.“Je dédie mon voyage à Alexandre Soljenitsyne et à son livre ‘L’Archipel du Goulag’. J’espère que l’époque affreuse qu’il avait décrite ne reviendra plus jamais”, a dit l’écrivain brésilien. Soljenitsyne, qui avait passé 16 ans en détention pour avoir critiqué Staline dans sa correspondance privée, a peint un tableau saisissant de la vie dans les camps de travail soviétiques.Prix Nobel de Littérature, expulsé d’URSS, il a regagné la Russie en 1994, traversant alors le pays à bord du Transsibérien, de l’Extrême-Orient à Moscou.Coelho était accompagné par des gardes du corps, des cuisiniers et ses éditeurs russes, à bord de deux wagons spécialement aménagés et équipés de douches pour ce qu’il appelait son “pèlerinage”.Il y a vingt ans, il en avait fait un autre, à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne, qui a inspiré ses premières oeuvres, dont “l’Alchimiste”, traduits en plus de 60 langues.