»L’insécurité n’est pas propre à la Kabylie », selon Ould Kablia

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Interpellé sur l’éventuel retour de la gendarmerie dans les régions de Kabylie, Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des collectivités locales, intervenu avant-hier lors de la séance plénière de la Chambre basse parlementaire consacrée aux questions orales, a indiqué que rien n’a été décidé quant à cette question. Toutefois, il a souligné qu’il  » souhaite vivement que la gendarmerie s’installe le plus tôt possible dans la région de la Kabylie « . Une démarche qui s’impose, à ses yeux, eu égard à l’insécurité qui commence à prendre des proportions graves. L’insécurité n’est pas, d’après le ministre, propre à cette région. C’est pourquoi, son département a prévu un dispositif draconien pour lutter contre la criminalité qui s’amplifie chaque jour. Ce phénomène n’est plus spécifique aux grandes villes et il touche aujourd’hui la quasi-totalité des communes. Le ministre délégué a fait savoir que dans le cadre du nouveau code communal et de wilaya, il a été inscrit une batterie de mesures pour faire face à cette situation alarmante à plus d’un titre. Le nouveau code communal et de wilaya est ficelé, souligne Ould Kablia. Il reste seulement, d’après lui,  » de trouver l’opportunité pour le présenter au conseil du gouvernement « . Affirmatif, l’interlocuteur a indiqué que le projet de loi, sera soumis à l’Assemblée populaire nationale lors de sa session d’automne, à savoir avant la fin de l’année en cours. Sur le découpage administratif, contenu dans le rapport de la commission Sbih sur la réforme des structures de l’Etat, le ministre a implicitement souligné que cette mesure n’est pas à l’ordre du jour. D’après lui, la question ne relève pas des prérogatives de son ministère mais des plus hautes autorités du pays.  » C’est une décision politique. Notre département n’est qu’un instrument exécutif, nous ne pourrons agir en conséquence sans que les autorités politiques ne nous donnent le feu vert « .A la question d’un député concernant la restitution des fusils de chasse, le ministre délégué a fait savoir que le gouvernement refuse de rendre les armes « tant que la sécurité n’est pas totalement rétablie ».

Tassadit. B

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