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La crèche communale a célébré la Journée de l’enfance

Jamais l’espace des fêtes de la crèche communale n’a fait salle aussi comble, en pareille circonstance, qu’en ce jeudi 1er juin 2006. L’occasion était la Journée internationale de l’enfance. Des nuées d’enfants se sont retrouvés dans cette salle des fêtes. L’air de la fête s’étant fait sentir, la musique se faisant entendre, des parents habitant les alentours y ont amené leurs enfants, “s’octroyant le droit de présence”. Et comme le dit si bien Enrico Macias : “Malheur à celui qui blesse un enfant”…, et ces enfant, si nombreux, n’étaient en fait que les représentants de l’enfance akboucienne qui a montré ainsi, ce jour-là, sa soif de tels moments, sa soif de distraction, de détente, d’éclatement tout simplement et dont elle est frustrée. D’ailleurs, cela est bien dit par Ghilas Aguenihiant, Taritr Ait Maâmar et Djaâfar Smaili de l’école Tighilt Mathlouf : “C’est la 1ère fois que nous vivons cette journée. Nous souhaitons qu’il y ait d’autres. Nous souhaitons la joie et le bonheur à tous les enfants du monde”. Les 5 classes de la crèche ont présenté leurs activités ce jour-là, notamment des chansonnettes en kabyle, en français et en arabe. L’école Takka Saïd et frères de Tighilt Matchlouf a présenté sa chorale, des pièces théâtrales et des chansons. L’école primaire Mouloud Féraoun s’est caractérisée notamment par la classe de 4ème année de Madame Maraoui Malika. Une classe qui, depuis l’année dernière, étonne par ses prouesses autant dans le chant que la danse et qu’elle agrémente d’un défilé de mode. La journée s’est achevée par une remise de cadeaux aux enfants de la crèche auxquels le directeur venait déjà d’offrir des habits berbères pour fêtes. En somme, une journée qui même avec ses manques et ses contraintes, a mis du baume dans les cœurs des bouts de choux. “Un moment de bonheur dont devrait prendre acte et imiter, à plus haute dimension, les parties concernées, car les enfants ne sont rien sans les adultes qui peuvent leur fournir un monde propre à leur développement et épanouissement ou les crouler dans un abîme”, nous disent des enseignantes de Tighilt Machlouf.

Taous Yettou

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