Cevital, possible repreneur

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Face aux difficultés économiques que connaît actuellement l’entreprise MBA (Menuiserie bois et aluminium) de Mechtras, les travailleurs et le comité de participation, ont exprimé “le profond souhait de voir leur entreprise intégrer le groupe Cevital dans le cadre de la privatisation ou du partenariat”, cette sollicitation s’est faite par une lettre adressée, le 23 mai 2006, au président-directeur général du groupe Cevital, soit six jours après sa visite au sein de l’entreprise. Ainsi, “l’ensemble du collectif est convaincu que la reprise de l’entreprise par le groupe Cevital demeure une solution des plus salutaires non seulement pour les salariés, mais aussi pour toute la région”, affirment les signataires du document destiné au DG de Cevital. Et pour affirmer leur conviction, ils parlent en outre de leur disponibilité à sontir toute opération émanant de Cevital, tout en souhaitant des discussions à ce sujet. Mais avant cela, il faut savoir qu’actuellement l’inquiétude règne parmi les travailleurs, qui refusent dans une mise en garde adressée à leur tutelle (groupe Bois W.M), suite aux recommandations au sujet des arrièrés de salaires et de l’indemnisation et les solutions proposées par le président -directeur général. Celles-ci préconisent le payement de 2 mois de salaire par année d’activité à concurrence de 15 années, ce qui est contraire à la revendication des travailleurs qui exigent “une indemnisation de 06 (six) mois de salaire, l’encaissement du montant avant la dissolution, le maintien du collectif sur le site de l’entreprise jusqu’au recouvrement de ses droits et l’admission de tous les travailleurs à la Caisse nationale chômage”. Sinon, les contestataires mettent en garde les responsables du groupe Bois sur les éventuels dépassements qui peuvent survenir sur le site. Pis, ils menacent de ne jamais quitter leur entreprise quelles que soient les conséquences, si les décisions prises à leur encontre ne trouvent pas le chemin d’une reconsidération en faveur des travailleurs.Par ailleurs, il est utile de signaler que l’asphyxie dans laquelle se retrouve l’usine de Mechtras, caractérisée par le manque d’approvisionnement et un cumul de dettes que les représentants syndicaux affirment avoir été affectées à leur entreprise d’une manière arbitraire par l’ex-holding Holdman.Enfin, d’autres raisons semblent avoir eu aussi des conséquences sur la baisse de régime de l’entreprise, à savoir l’environnement économique en Kabylie et l’absence d’une politique d’investissement dans la région. C’est pour cela que l’intérêt de M. Issad Rebrab pour cette entreprise suscite de l’espoir chez les travailleurs de MBA de Mechtras.

M. Haddadi

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