Communiqué

Partager

La politique criminelle de la monarchie coloniale marocaine dans les territoires sahraouis occupés se perpétue toujours sous le regard silencieux et complaisant des Nations unies, ce qui nourrit l’injustice et l’impunité.La population civile sahraouie, vivant dans les territoires sahraouis occupés a été et continue d’être l’objet d’une répression féroce de la part des forces coloniales marocaines, causant des milliers de victimes parmi les femmes, les enfants et les vieillards qui sont torturés, humiliés, arbitrairement détenus et incarcérés dans l’horreur, pour avoir clamé pacifiquement haut et fort l’aspiration du peuple sahraoui à exercer son droit légitime à l’autodétermination.Plusieurs centaines de Sahraouis sont toujours portés disparus, depuis leur enlèvement par les agents de sécurité du royaume marocain. Le drame des prisonniers de guerre sahraouis est toujours présent, en dépit du fait que le Front Polisario a libéré la totalité des prisonniers de guerre marocains, le Maroc, lui, continue de nier l’existence des 151 prisonniers de guerre sahraouis.Il est regrettable de constater, encore une fois, que l’ONU, qui doit réagir aux moindres violations des droits de l’homme dans le monde, soit silencieuse sur le drame vécu au cours de ces derniers mois par les Sahraouis dans le territoire occupé malgré la présence de la MINURSO et la mobilisation des ONG. Dans ce contexte, le CNASPS souligne que les Nations Unies ont une responsabilité politique et légale à assumer à l’égard des populations des territoires non autonomes comme c’est le cas au Sahara Occidental, que l’ONU et son SG doivent relever les défis et faire prévaloir la légalité internationale et ne doivent en aucun cas compromettre leurs crédibilité ni altérer leur image et leur prestige. Le Conseil de sécurité doit faire preuve de détermination et de fermeté pour qu’il oblige le Maroc à stopper sa politique d’arrogance qui ne cesse de défier la communauté internationale et qui démontre aujourd’hui, plus que jamais, que la monarchie coloniale se complaît dans la situation de statut quo au Sahara Occidental, qu’elle perpétue et s’emploie à maintenir.Le CNASPS condamne vigoureusement la politique répressive et coloniale du Maroc et sa fuite en avant, dénonce l’échappatoire indigne et malhonnête ainsi que les manœuvres dilatoires de la diplomatie marocaine et les pressions développées par cette dernière pour fausser le consensus autour de cette question de décolonisation qui doit trouver sa solution dans le cadre d’un référendum libre et transparent comme inscrit dans la résolution 1495 du Conseil de sécurité de l’ONU.Le CNASPS appelle le Maroc et ses alliés, particulièrement la France, à suivre la voie de la sagesse et d’accompagner le consensus international qui, rappelons-le encore une fois, ne voit de solution à la question du Sahara Occidental que dans l’exercice par le peuple de ce territoire de son droit inaliénable à l’autodétermination.

Mahrez LamariPrésident du CNASPS

Partager